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Les différentes techniques pour créer un vitrail

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La technique au plomb

Dès le début du Moyen-Âge, le plomb est utilisé pour assembler les pièces de verre dans le vitrail car c’est un métal mou, malléable, facile à étirer et à souder. Il a également un rôle graphique dans les compositions de vitrail. L’assemblage au plomb est la technique privilégiée pour clôturer une ouverture, par exemple dans les églises.

Chaque pièce de verre est maintenue par des barres de plomb dont la section est en forme de H. Les verres sont insérés dans les profils du plomb. Les intersections sont ensuite soudées des deux côtés du vitrail pour que la composition soit solide.

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Pour créer un vitrail en plomb, le/la vitrailliste commence par créer une maquette en numérotant chacune des pièces de verres. Iel découpe ensuite chaque pièce numérotée avec un ciseau à trois lames, c’est ce qu’on appelle le calibrage. Iel utilise ensuite chaque gabarit pour découper les feuilles de verre choisies. Iel découpe avec un coupe-verre munit d’une roulette en carbure de tungstène en suivant la forme du calibre.

La prochaine étape est la mise en plomb : chaque morceau de verre est entouré d’une baguette en plomb. À la fin du montage, les ailes de plomb sont rabattues sur le vitrail pour qu’elles enserrent étroitement la feuille de verre. Pour cette étape, le/la vitrailliste utilise une spatule en bois ou en plastique appelée « rabat plomb ». Pour solidariser chaque pièce, les intersections sont soudées avec un fer à souder électrique et une baguette d’étain.

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Pour assurer l’étanchéité et consolider le vitrail, il faut procéder au masticage des plombs. Les espaces entre le verre et le plomb sont comblés par un mastic composé de blanc de Meudon, d’huile de lin et d’un siccatif. Le surplus est retiré avec de la sciure de bois et une brosse en chiendent. Après trente jours de séchage, le vitrail est nettoyé puis posé à l’emplacement prévu.

Le vitrail peut ensuite être patiné avec un mélange d’eau et de sulfate de cuivre.

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La technique Tiffany

Au début du XXème siècle, l'américain Louis Comfort Tiffany crée une nouvelle technique d’assemblage des verres à l’aide d’un ruban de cuivre auto-adhésif.

Ce mode de sertissage permet d’utiliser de très petites pièces de verre qui peuvent être montées en 3D. Cette technique permet d’avoir plus de détails et de finesse que la technique au plomb.

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Les étapes de création d’un vitrail Tiffany se rapprochent de la technique du vitrail au plomb.

Le/la vitrailliste commence par concevoir une maquette sur papier qu’iel reproduit sur un papier cartonné. Par la suite, iel découpe chaque gabarit numéroté, le tout formant un puzzle qui représente la composition finale.

Le gabarit est utilisé pour découper la feuille de verre avec le coupe-verre. Tous les bords sont ensuite égalisés à la meuleuse diamantée, ce qui permet de se rapprocher le plus possible de la forme du gabarit, et d’avoir une meilleure adhésion du ruban de cuivre sur la pièce.

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Chaque pièce du vitrail est ensuite sertie avec un ruban de cuivre adhésif. Il est lissé sur le verre à l’aide d’une spatule en plastique.

Lorsque les pièces sont ajustées sur la maquette et bien maintenues en place, elles peuvent être soudées entre-elles avec une baguette d’étain et un fer à souder. La soudure s’effectue des deux côtés du vitrail. Celle-ci peut également être patinée en couleur noire ou cuivrée.

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